Les villes africaines croissent à un rythme sans précédent, de plus de 3 % par an en moyenne. La population urbaine du continent devrait doubler et devenir majoritaire d’ici vingt à trente ans. Le caractère fondamentalement rural du continent africain se transforme, suivant en cela le chemin emprunté par d’autres régions en développement. Accompagner l’urbanisation du continent et gérer les villes pour qu’elles soient le moteur d’une croissance équitable est une priorité aujourd’hui en Afrique.

A mesure que le rôle politique, social et économique des villes gagne en importance, la question de leur gouvernance apparaît comme un enjeu majeur. A la faveur des lois de décentralisation, les collectivités locales sont appelées à jouer un rôle clé. Mais elles doivent pour cela être effectivement dotées des fonctions et des ressources nécessaires qui leur permettent d’innover, de promouvoir le développement local et d’être redevables vis-à-vis de leurs citoyens. L’étendue des marges de manœuvre qui leur sont données en même temps que la clarté dans l’encadrement de leurs initiatives détermineront l’efficacité de leur action.

C’est dans ce contexte que l’organisation panafricaine des collectivités locales, Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU-A) et Cities Alliance ont décidé de s’associer afin de produire, pour la première fois, une évaluation de l’environnement offert par les pays africains à l’action des villes et des collectivités locales. Pour chacun des pays, le rapport propose une analyse de la situation, il met en lumière les avancées et les contraintes de la décentralisation et avance quelques pistes de réforme possibles pour en améliorer la mise en œuvre. Le rapport est appelé à être régulièrement publié, tous les deux ou trois ans.

Téléchargez le rapport en suivant le lien:

http://ledna.org/sites/ledna.org/files/lenvironnement_institutionnel_des_collect…

Source: http://ledna.org/fr/content/l%E2%80%99environnement-institutionnel-des-collectivit%C3%A9s-locales-en-afrique