Il permettra la promotion des investissements privés afin de réduire la fracture entre l’offre et la demande dans l’électrification rurale au Cameroun.  Les chiffres sont unanimes là-dessus : le Cameroun possède l’un des plus grands potentiels hydroélectrique en Afrique. Pourtant, le pays traverse une crise énergétique qui s’explique par un déficit de l’offre face à une demande dont la croissance est estimée à 8% par an. La situation est encore plus dramatique dans les régions rurales où l’accès à l’électrification est évalué à 6,6%. Parce que l’Etat ne peut pas, tout seul, assurer la satisfaction de ce besoin vital, à la fois pour les ménages et pour l’économie nationale, le recours au partenariat Public privé devient alors un nécessaire appoint aux actions de l’Etat.

Fidèle à sa mission, le FEICOM s’est positionné comme un partenaire stratégique lors du lancement, le 12 avril dernier du projet Invest’Elec qui s’inscrit dans la perspective d’une plus grande implication du secteur privé dans la fourniture de l’énergie électrique aux populations, particulièrement rurales. En signant une convention avec les principaux partenaires, le FEICOM, s’est engagé à mettre à disposition, la quote-part des Communes qui le solliciteront dans le cadre de ce projet.

D’une valeur d’environ 1 milliard de francs CFA, et cofinancé par l’Union Européenne et l’Agence de Régulation du Secteur de l’Electricité (ARSEL), le projet s’étalera sur 36 mois renouvelables. Il entend réaliser la vision du gouvernement telle qu’inscrite dans la loi sur l’électricité du 14 décembre 2011 visant la libéralisation du secteur électrique dans l’optique de faire de l’électricité, un véritable catalyseur pour le développement et l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement. Le projet, monté par l’ARSEL avec la collaboration technique du cabinet EED (Etudes, Engineering Développement) permettra de renforcer les capacités des petites et moyennes entreprises dans le but de les inciter à investir dans les secteurs des énergies renouvelables, de promouvoir le dialogue et le partenariat public privé et d’inscrire la promotion des investissements dans la durée.

Source: http://www.feicom.net