Six mois après les premiers transferts de compétences et de ressources par l’Etat aux régions et communes, les principaux acteurs impliqués dans cette gigantesque opération se rendent compte que ce n’était pas une sinécure, tant le champ de compétences dévolues aux collectivités territoriales décentralisées est vaste et complexe : planification, urbanisme, aménagement du territoire, culture, sport et loisirs, sans omettre les autres attributions ayant trait à des questions de fonctionnement interne de l’administration (vote du budget, approbation des comptes de gestion et administratif et autorisations diverses). Si leur tâche est attrayante, elle est également pleine de défis et de pièges.