La cérémonie de signature des conventions de financements de projets de développement s’est tenue hier à Garoua. L’actualisation des Plans de Développement Communaux (PCD), et le financement à hauteur de 60% des coûts des micro-projets de développement. Ce sont là les deux cadres des douze conventions signées le 8 novembre dernier entre le Programme National de Développement Participatif via sa cellule de coordination du Nord, et 10 Communes de la Région.

La cérémonie présidée par le Gouverneur de la Région du Nord, marque ainsi la première étape de la mise en œuvre de la deuxième phase du Programme, dont la Région du Nord devrait bénéficier à hauteur de près de 2 milliards de FCFA. En effet, ainsi que le relèvera le Coordonnateur régional du PNDP, la deuxième phase du Contrat de Désendettement-Développement a dégagé une enveloppe d’un peu plus de 1,1 milliard de FCFA au profit des Communes du Nord, laquelle viendra s’ajouter aux 697 millions de FCFA mobilisés à travers les 12 conventions signées. Ces derniers se déclinant en 7 avenants et conventions pour le financement des PCD, pour les Communes de Bibémi, Dembo, Poli, Mandingring, Guider, Mayo Oulo, et Touboro. Et des financements de projets de développement pour les Communes de Garoua I et II, Bibémi et Gaschiga. 23 projets sont concernés, dans les domaines de l’hydraulique ou encore les équipements marchands. Par ailleurs, Ousmaila Mohamadou, le Coordonnateur régional du PNDP, indiquera que la Banque Mondiale a déjà marqué son accord pour le financement de la troisième phase du Programme, qui entrera en vigueur à partir de 2014. Pour sa part, la Gouverneur de la Région du Nord va surtout faire état des prescriptions à l’intention des communes bénéficiaires : le respect des procédures de passation des marchés, le suivi effectif dès la réalisation des ouvrages, la nécessité de s’assurer de la fonctionnalité des ouvrages réceptionnés et la pérennisation de ces derniers. Indiquant qu’en ce qui le concerne, il veillera particulièrement à l’application des sanctions prévues par la réglementation, à l’encontre de ceux qui ne respecteront pas ces principes.

Source : Cameroon Tribune du 22/11/2012