Abidjan, capitale économique de Côte d’ivoire abritera les 8 et 9 novembre prochains la 5e édition du Forum Africain des Infrastructures. Un événement régional des infrastructures et des partenariats Public-Privé en Afrique du Nord, du Centre et de l’Ouest. Partout dans le monde, l’expérience humaine a prouvé, depuis au moins le XIXe siècle, que le développement économique et social est intimement lié à l’essor des infrastructures. Hier, l’Angleterre avec sa révolution industrielle, la France, plus tard et son réseau routier commercial, la Russie, les États Unis avec le chemin de fer et aujourd’hui avec les autoroutes de l’information et le compactage des innovations technologiques illustrent la pertinence de cette équation que l’Algérie ne cesse de matérialiser sur le terrain avec les multiples réalisations et chantiers ouverts dans ce secteur. Continent où se concentre désormais un potentiel de relance économique planétaire, l’Afrique a pris conscience de l’enjeu du développement des infrastructures.Toutefois, cette marche, à cadence inégale, selon les pays vers le développement se heurte à plusieurs difficultés que les experts regroupent en quatre chapitres : Des stratégies et politiques inadaptées, un cadre juridique inadéquat, des ressources de financement insuffisantes et des mécanismes de bonne gouvernance absents. Mis en place en 1988, le Forum africain des infrastructures se veut une plate-forme pour examiner différentes problématiques liées au développement des infrastructures en Afrique du Nord, du Centre et de l’Ouest. Quatre axes majeurs ont été retenus par les organisateurs : les défis et les opportunités de développer les infrastructures, les partenariats publics-privées, les innovations et enfin, les réformes réglementaires.
Au centre de ces débats les  infrastructures routières, autoroutières, portuaires et aéroportuaires. Le développement des réseaux terrestres est la condition sine qua non pour réaliser les interconnexions régionales nécessaires à la coopération. Régionale.
Aussi, ces infrastructures de base serviront de modèle lors de ce forum pour évaluer leur incidence dans  le développement économique et social. Outre le Premier ministre et le ministre de l’Economie et des Finances du pays hôte, il est prévu que Mme Leila Mokaddem, représentante-résidente de la banque Africaine de Développement (BAD) prononce un discours sur la problématique des financements des grands projets.

Source: http://www.elmoudjahid.com